laminage, le métal passe entre deux rouleaux qui lui donnent une épaisseur constante
estampage sur des matrices , une feuille de métal est préssée entre deux matrices dans le but de lui donner une forme
repoussage au tour, un disque de métal est mis en rotation sur un tour à repousser et la pression d'un outil le déforme et lui fait épouser la forme d'un gabarit (mandrin) en bois ou en métal.
pliage. La plieuse permet de réaliser des pliages réguliers.
La perfection de ces procédés manque un peu de vie pour reproduire les styles anciens mais convient parfaitement aux styles géométriques épurés contemporains.
Libre également à l'orfèvre d'utiliser conjointement le manuel et le mécanique et c'est ce qui se pratique le plus fréquemment depuis l'invention des arts mécaniques: donner de la vie manuellement à des ébauches obtenues mécaniquement ou associer sur un même objet des éléments obtenus par les deux méthodes
Métal doublé: Une feuille d'argent et une feuille de cuivre sont superposées , rendues adhérentes et travaillées simultanément: le procédé de revêtement précède la mise en oeuvre. Cette technique était très utilisée avant la découverte de l'électrolyse dans un but d'économie de métal précieux et a disparu à cause du gain de main d'oeuvre que permettait le dépôt de métal par électrolyse
Métal fourré: Les objets de ce type sont creux et élaborés à partir d'éléments en feuille de cuivre rouge argenté ou en feuille d'argent . . Ils sont ensuite remplis, pour leur donner un peu plus de poids et de rigidité de différentes compositions à base de résine, colophane, goudron, plâtre,produits de charge (Blanc d'Espagne, chaux, sable, brique pilée...). Les objets fabriqués suivant cette méthode sont généralement des bougeoirs ou des manches de couteaux.